SYNTHÈSE RÉUNION PUBLIQUE DU 22 AVRIL 2016, PARIS

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Synthèse de la réunion du vendredi 22 avril 2016,

à Paris,

“Espace Cyrnea Un village corse à Paris”

38Allée Vivaldi, Paris XIIème

 

Thème de la réunion : « Pourquoi ce cercle de réflexion aujourd’hui ?»

 

Secrétaire de séance : Jean-Louis Rossi

Assistance : 38 personnes

Début de la réunion : 18 h 30

Fin de la présentation par les membres du cercle : 18 h 50

Début des interventions des membres de l’assistance : 18 h 50

Début de la présentation avec support numérique traitant « les grands équilibres du budget de la CTC » : 19 h 55

Fin de la réunion : 20 h 15

Déroulement de la réunion

  1. Introduction : JL Rossi
  1. Bilan des activités du cercle : R Micheli
  1. Présentation de la nouvelle donne : P Poggioli
  1. Parole à la salle :
    • Bâton de parole : R Taddei
    • Gestion de la salle : P Poggioli
  1. Présentation avec support numérique : R Micheli

Interventions

Remarque : les noms reportés sont ceux donnés par les différents intervenants lorsque ces derniers veulent bien indiquer leur identité.

F Graziani

  • Une question se pose : « Les élus sont-ils vraiment attentifs au travail fourni par ce cercle ? ».

P Poggioli

  • Les élus tiennent comptes de ce que l’on dit.
  • Il n’est pas aisé de passer d’une culture de la « revendication » à une culture de « la gestion et des responsabilités ».
  • Le cercle est conscient de toutes ces difficultés.
  • Notre rôle est d’apporter de la matière à la prise de décisions.

J Casta (Président de l’association euro-mediterrànea)

  • Félicitations pour l’initiative prise par le cercle.
  • Mise en avant de l’importance des associations citoyennes.
  • Actions tournées vers les citoyens.
  • Néanmoins, un regret qu’il n’y ait pas eu une présentation plus détaillée des personnes qui ont eu la parole lors de la présentation faite par le cercle ainsi que l’équipe dirigeante de l’association.
  • Mise en avant des difficultés que va certainement rencontrer la nouvelle équipe dirigeante en Corse.
  • Les problèmes à court terme risquent de les submerger.
  • La mandature est très courte.
  • Ce qui est important pour la Corse, c’est de fixer un cap, avoir une vision de l’avenir.
  • Il faut donc que cette équipe dirigeante trouve les ressources pour gérer le court terme et en même temps avoir une vision à moyen et long terme.
  • IL faut arriver à déterminer des grands axes stratégiques.

A Rouffy

  • L’association a été découverte par le biais de Facebook et par l’intermédiaire d’un de ses membres (JL Sacchi).
  • Certaines personnalités à l’initiative de ce cercle ont donné du crédit à cette démarche par leur réputation d’honnêteté.
  • Ce type de démarche peut apporter beaucoup.
  • Les élus qui ont été mis en place pour diriger la Corse en décembre dernier ont toute ma confiance.
  • La tâche ne va pas être facile car il y a des mauvaises habitudes prises par la société corse. Parfois l’élu se sent redevable envers celui qui l’a voté.
  • Si cela n’y est plus, nous allons avancer collectivement !
  • Ils pourront réellement œuvrer pour le bien de la Corse.
  • La Corse dispose de tous les atouts pour y arriver.
  • Il y a des gens compétents et nous sommes le plus beau pays du monde.
  • Il faut arrêter les mauvaises habitudes : l’exemple du salon de l’agriculture est criant.
  • Cela coute une fortune d’y être présent. En réalité, ceux qui nous représentent se promènent.
  • Comment se fait-il que la Corse ne soit pas sur la plate forme Rungis ?
  • Nous n’avons même pas un bureau !
  • Cela n’est même pas une question d’argent car ce n’est pas onéreux. C’est incompréhensible !

Intervenante 1

  • Ravie de cette initiative car enfin on s’adresse aux corses de la diaspora.
  • Il va falloir être vigilant collectivement pour que la Corse se développe mais ne parte pas sur des voies qui ne sont pas en accord avec ses spécificités.
  • Durant des décennies nous avons favorisé le copinage.
  • Cela a eu des conséquences négatives mais cela reste aussi une de nos forces.
  • Il ne faut pas se renier.
  • Dans les temps, il y avait des amicales des corses un peu partout sur le territoire français.
  • Ce n’est plus le cas actuellement.
  • Les corses disposent d’un gros potentiel.
  • Nous pouvons faire des choses.
  • La nouvelle CTC donne envie.
  • Il y a partout autour de la planète des gens qui peuvent se lancer dans l’aventure.
  • Il faut casser cette image d’une Corse sclérosée dans son économie.

P Poggioli

  • Le cercle a de grands projets :
  • « Université d’été »,
  • « États Généraux de la Corse »,
  • « Congrès sur l’Avenir de la Corse ».
  • Nous avançons doucement mais sûrement.
  • Personne ne pensait vraiment que la mouvance nationaliste devait gagner en décembre dernier.
  • Notre cercle a vu le jour au lendemain de l’échec des municipales.
  • En effet, la victoire de Bastia ne peut masquer le manque de cohérence de la démarche qui n’avait pas su proposer une réponse identique sur tout le territoire.
  • À l’époque, nous étions perçus comme des OVNI.
  • Notre cercle a essayé de faire « éclater » les clivages.
  • Pour montrer notre bonne volonté et surtout que nous n’avions pas d’ambitions personnelles derrière tout cela, nous avons pris l’engagement de ne pas être présents sur une liste électorale en décembre dernier.
  • Depuis, les choses ont changé.
  • Nous avons travaillé, gagné en crédibilité.
  • Nous sommes par exemple invités à présenter nos travaux sur l’économie au CESC prochainement.
  • Notre but n’est pas de construire un contre-parti.
  • Nous sommes ouverts à tous. Nous acceptons de discuter avec tous.
  • Pour preuve, nous avons organisé une conférence/débat à Lumio après une invitation du maire qui est d’une famille politique différente de la nôtre.

JL Rossi

  • En complément du bilan présenté par R Micheli, il est à noter que nos écrits (I Scritti) sont envoyés, à chaque nouvelle édition, à plus de 30 « personnalités » insulaires. Du Président de l’exécutif, au Président de l’Université.
  • Il est normal que nos contributions n’aient pas attiré l’attention des élus au début.
  • Nous avons dû faire nos preuves.
  • Nous essayons humblement d’amener des points de vue différents et de donner la possibilité aux gens de s’exprimer.
  • D’ailleurs, peu d’entre eux, nous ont fait un retour.
  • Actuellement, les choses changent. Certaines de nos idées sont reprises et nous en sommes heureux.
  • Il est certain qu’il est plus aisé de mettre en place des réunions sur l’île que sur le continent.
  • Celle-ci, est la première mais pas la dernière si nous sommes sollicités.
  • Comme nous avons fait le choix de ne pas fonctionner avec des aides publiques mais de ne faire appel qu’à des dons, l’aspect financier est aussi un frein à de multiples déplacements car ces derniers ont un coût.

Intervenant 2

  • Retour sur l’image de la Corse auprès des continentaux.
  • Cette image n’est pas positive.
  • Ne pas s’en préoccuper est une erreur.
  • Les idées préconçues et les caricatures doivent être combattues intelligemment.
  • L’image romanesque de la Corse et des habitants de l’île est présente également chez les personnes originaires de l’île et qui n’y vivent plus pour diverses raisons.
  • Il faut faire preuve de pédagogie et expliquer aux gens du continent que l’identité corse n’est pas une haine de l’identité française.
  • Il faut essayer de faire comme JG Talamoni lorsqu’il a expliqué sa phrase du « Pays ami ».
  • Être corse ne veut pas dire nier leur identité !
  • Il faut mettre un terme à ce sentiment réciproque d’agression.

J Casta

  • Mise en avant que les propos tenus jusqu’à présent sont très intéressants.
  • Hommage à P Casalonga.
  • Il y a un travail énorme à faire pour changer l’image de la Corse sur le continent.
  • Il faut travailler pour que nous cessions de nous faire interpeller !
  • La Corse se construira au-delà de ses limites géographiques.
  • Plébiscite de l’action internationale du nouvel exécutif qui a fait, en peu de temps, des efforts considérables pour tisser des liens internationaux : Sardaigne, Catalogne, USA.
  • La question : Comment pouvons-nous nous construire au-delà de nos frontières ?
  • Une certitude réside dans le fait que nous devons nous tourner vers la Méditerranée.
  • Nous avons une situation géostratégique.
  • Il faut donc affirmer la place des corses dans le bassin méditerranéen.
  • Il y a encore du travail à faire.
  • Comment se fait-il que les efforts d’un homme comme Edmond Simeoni envers la diaspora corse n’aient pas abouti au succès escompté ?

R Micheli

  • Napoléon I et Napoléon III ont fait de la France actuelle ce qu’elle est.
  • Ils étaient corses !
  • L’idée répandue qui est de faire croire que la Corse n’est bonne qu’à « pomper » des subventions est fausse.
  • Par exemple, l’épargne corse (8 Milliard d’euros) a financé l’investissement dans le reste du pays.
  • Pour faire d’une force les corses disséminés partout sur la planète, nous pourrions nous inspirer du modèle allemand où chaque individu en dehors de son pays est un ambassadeur.
  • La communication ne peut pas tout mais elle est importante.
  • La Corse vit sur trois socles :
    • Environnemental : est en danger car notre île est face à de gros problèmes environnementaux comme par exemple la gestion des déchets.
    • Les constructions : engendre une économie dangereuse à bien des égards.
    • Administration : l’île est la plus administrée du territoire français. Pourtant, cette administration est loin d’être efficiente.

F Graziani

  • En tant que restaurateur sur Paris, j’essaie de présenter les bons côtés de la Corse.
  • Je n’ai pas l’impression quand je rentre chez moi d’être perçu comme un corse à part entière.
  • Les gens prennent mes propos à la légère.
  • Ici, nous sommes perçus comme des gens violents.
  • Il est certain que nous avons une mauvaise image.

A Rouffy

  • Cela fait 16 ans que nous sommes installés à Paris.
  • J’en suis arrivé à ne plus tenir compte de la vision que les gens ici ont de nous.
  • Je me considère comme un ambassadeur de la Corse.
  • Personnellement, je suis passé au-dessus de tout cela.
  • Nous savons ce que nous sommes.
  • Qu’ils nous aiment ou pas, ce qui importe c’est que chez nous cela avance.
  • Il faut développer notre économie, notre culture, notre agriculture, favoriser l’aspect sportif aussi.
  • Le problème est un problème de travail.
  • Nous avons de quoi faire chez nous !

Support numérique utilisé

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